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Etoile Nocturne
C h e f d u C r é p u s c u l e

Etoile Nocturne

INSCRIPTION. : 21/07/2010

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MessageSujet: « PROMENADE SOLITAIRE - libre   « PROMENADE SOLITAIRE - libre Icon_minitimeMer 21 Juil - 19:00


    Découvrez la playlist RP avec t.A.T.u.


    Le soleil se levait lentement, à l’horizon dégagé de tout nuage. La lune, dans le ciel, disparaissait lentement. Le fleuve coulait, fluide, miroitant, reflétant les rayons naissants de l’astre solaire. S’arrachant à la vue, Etoile Nocturne descendit souplement du sommet de l’arbre mort. Arrivé rapidement en bas, il s’arrêta longuement, puis, se mit en chemin vers les Terres Libres, n’ayant pas envie de rentrer au camp. Tout le monde allait pouvoir s’occuper aujourd’hui, car le meneur sentait que c’était l’aube d’une belle journée, et à vrai dire, la chaleur était déjà étouffante. Il soupira. Il n’aimait pas la chaleur, il aurait tout donner pour être en hiver, ou du moins, qu’il fasse vrai. Il n’y avait pas un seul coin d’ombre. A part dans la forêt, et il s’en éloignait déjà. Etoile Nocturne était décidé à se reposer, loin des problèmes stupides de Clan. Il fallait qu’il s’isole pour réfléchir. Tranquillement. Du moins, il espérait ne pas être déranger. De toute façon, il savait mettre en fuite des chats, ce n’était pas vraiment un problème. Tel une ombre il se mouvait partout où il allait, il ne faisait aucun bruit en progressant. Il était le prédateur. Pas la proie. Il était un Chef. Un sourire cynique naquit sur le bout de son museau. A son passage, les oiseaux s’envolèrent. « Et ils ont bien raison de le faire » pensa t-il durement. Il ne fallait pas se trouver sur son passage ; il ne fallait pas croiser sa route. Mais, rare était ceux qui la croisait, il était trop discret, mais surtout, rare était ceux qui y demeurait. Tous disparaissait, oublié, ou autre. Etoile Nocturne ne pensait pas aux chats normaux, il pensait à ceux qui les intriguait, qui se démarquait des autres de part leurs caractères. Enfin bref. Là n’était pas le sujet. Il sortit de ses pensées, et fit attention au monde qui l’entourait, aux aguets, écoutant le bruit le plus suspect, à part un rongeur, il ne percevait rien. Un rongeur. Cela lui fit penser qu’il n’avait pas manger. Il s’en fichait. Il n’avait pas faim. Pas pour le moment du moins. Il continua son chemin. Puis arrivé au ponton il s’arrêta. L’air était plus frais ici, du fait de la rivière. Il continua, arriva sur l’herbe, et tourna vers l’eau. Il s’arrêta à côté de l’eau, qui reflétait le ciel d’un bleu azur, et le reflétait lui. Sombre réalité. Puis le matou planta profondément ses griffes sombres et tranchantes dans la terre meuble de la berge. Il inspira profondément, entrouvrit la gueule, et sentit la présence de quelqu’un. Cela le gênait, bien sûr, mais il était assez intelligent pour comprendre qu’ici, il était en Terres Libres, et qu’il ne pouvait pas empêcher les chats de passer. Mais c’était désagréable quand même. Il huma encore l’air, et sentit que le chat se rapprochait. Figé, il resta à fixer son reflet dans l’eau, comme un chaton faisant un caprice. Mais bien vite, il arrêta de se fixer, s'abîmant trop profondément dans ses pensées, et il n'avait pas envie de repenser au passé. C'était douloureux. Et personne ne savait ce qu'il avait vécu. Personne ne connaissait sa faiblesse donc. Soudainement, il donna un coup de patte dans son reflet qui s'effaça et retourna sur le ponton en bois, chauffé par les rayons du soleil et refroidi par l'eau coulant en dessous. Il poussa un bref soupir. Aurait-il été différent s'il n'était pas né dans le Clan du Crépuscule? Sans doute n'aurait-il pas eu à faire ce qu'il avait fait. Mais ce qui été fait est fait, et il ne pouvait pas réparer ça. Il se sentait responsable de la mort de Nuage d'Ombre, et à chaque fois qu'il se voyait dans l'eau, à chaque fois qu'il voyait ses cicatrices, il pensait à elle. Ils s'étaient battus. Mais il ne l'avait pas tué... Pourtant, il se sentait que c'était sa faute si elle était morte. Si il ne l'avait pas laissé. Si il avait gardé ses moyens... Trop tard murmura une petite voix railleuse au fond de lui. Etoile Nocturne sortit brusquement de ses pensées lorsque l'odeur du chat fut proche.
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Etoile Déchue
Admine qui mord.
C h e f d e l a L u n e

Etoile Déchue

INSCRIPTION. : 10/07/2010

FICHE DU MINOU.
Relations:

« PROMENADE SOLITAIRE - libre Vide
MessageSujet: Re: « PROMENADE SOLITAIRE - libre   « PROMENADE SOLITAIRE - libre Icon_minitimeMer 21 Juil - 21:46

    Le ciel de l'aube était clair, ce matin là. D'un mauve pâle tirant sur le rose à certains endroits. Je m'étirai; mes muscles étaient raides après la nuit agitée que je venais de passer. Nombreux avaient été les songes cauchemardesques et autres pensées de ce genre. Ces nuits se répétaient ces derniers temps. Et toujours cette même personne. Présente dans ce même rêve. Mon défunt père. Mon défunt père s'en allant. Loin. Mais pourquoi dis-je défunt ? A vrai dire je ne sais s'il est en vie ou non. Et je m'en moque bien. Je levai la tête et aperçu le croissant de la lune, encore bien visible. Il disparaitrait bien vite. Comme chaque jour. Comme chaque chose dans la vie. Mais ma douleur, elle, était bien là. Et n'avait pas l'air d'être décidée à me laisser tranquille. J'étais née comme ça, tant pis.

    Après un signe de tête compréhensif à mon lieutenant, je sortis du camp pour me rendre au lac. Mon lac. J'y lapai quelques gorgées d'eau. Elle était chaude, comme tout en cette saison particulièrement caniculaire. J'avais besoin d'être seule un instant; ici le camp était trop proche. Et par conséquent, les autres félins l'étaient également. Je passai des lieux en revues, réfléchissant à celui qui serait le plus isolé. La plage, non. Le saule, encore moins; les apprentis devaient être en train de s'entraîner à cette heure du jour. Le monticule m'offrirait peut-être ce que je cherchais. Je m'y rendis sans grand entrain. Bifurquant sur le chemin, je sentis des drôles de vibrations. Pas celles d'une souris, non, les battements de ce cœur étaient plus espacés. L'animal devait être plus gros, par conséquent. En effet, j'aperçus à quelques longueurs de queues de là un lapin dodu. Il était beige et blanc, pareil à moi. Et à ma mère, pensai-je en étouffant un gémissement. Il leva la tête mais ne m'aperçut pas. Ma technique de chasse était bonne, rares étaient les fois où les proies m'échappaient. Prenant soin de vérifier si le vent allait à mon encontre - réponse qui fut positive -, j'avançai à pas feutrés vers le rongeur et, d'un bon, le tint entre mes griffes, sans qu'il n'ait eut le temps de faire un pas. C'est la vie, l'ami, lui soufflai-je, cynique, avant de lui briser la nuque d'un coup de dents. La chair était encore chaude. Tendre et saignante, comme je l'aimais. Ce n'est qu'à cet instant que je remarquai à quel point j'avais faim. Mon estomac gargouilla, comme pour souligner ces pensées. Je tentai de me remémorer la date de mon dernier repas. Le jour précédant, à l'aube, me sembla-t-il. Soit, je le dévorai sans y penser. Mon instinct animal reprenant le dessus lors de ces instants.

    Je continuai ensuite ma route. De petites proies s'en allèrent à mon passage, je ne faisais jamais attention à ma discrétion lorsque ce n'était point nécessaire. Peut-être était-ce un tord. Après tout je m'en fichais. Je suis leur meneuse, ils n'ont pas à me dire ce que je dois faire ou non et je n'ai aucun compte à leur rendre. Un soupir s'échappa de mes lèvres. Pourquoi avais-je toujours besoin de me défendre ? Même dans les moindres de mes pensées ...
    Mes pattes me menèrent d'elles-mêmes à l'endroit escompté. J'aimais cet endroit; non, correction, j'aimais pouvoir espionner le clan du Levant. Je me tapis dans l'ombre mais fus partiellement déçue; il n'y avait pas un chat sur leurs terres. Expression qui correspond à merveille au contexte. Je m'en allai donc sans but quelconque. Inutile de rester là, je détestais cet endroit.

    J'arrivai sous Ponton de Bois. L'air ici était plus frais. Certainement grâce à la Rivière, quoique presque asséchée par les fortes chaleurs. Je m'approchai de l'eau, m'y regardai. La presque perfection de mes traits m'étonna, une fois de plus. Comment une chatte dotée d'un caractère si déroutant pouvait être d'une beauté angélique ? Tu tiens cela de moi, rit Fleur de Printemps à mon oreille, provoquant par la même occasion une déchirure dans mes entrailles. Fichu clan des Etoiles, jamais moyen d'être tranquille avec eux qui vous écoutent en permanence. Dans des moments comme ceux-ci, j'aurais volontiers donné mon don particulier, quoique je ne savais si don était le mot approprié, à un chat d'un autre clan. Trahison, murmura la voix. Tu parles d'une trahison. Je lui aurais jeté à la figure toutes mes communications avec nos aïeuls. Afin de m'en débarrasser pour de bon.
    Je traversai le cours d'eau, ma finesse et ma petite taille fendant à peine le calme de l'eau, et grimpai sur le ponton. Sur ce perchoir, je sentis une odeur féline. Le clan du Crépuscule. Heureusement que je m'étais montrée plus prudente dès que les limites de mes terres m'avaient été franchies. Je me recroquevillai, dressant seulement mes oreilles. Ce chat était très discret, j'entendais à peine le bruit de ses pattes, qu'il posait délicatement sur le sol. Décidément je ne pourrai être seule nulle part, me dis-je. Tout espoir de solitude passée, je décidai de venir à sa rencontre.

    Il devait m'avoir flairée, mais ne bougea pas d'un poil. Je reconnus le chef du Crépuscule. Mâle respectable, quoiqu'au passé fort discuté ... Je n'écoutais jamais ces sornettes et ne croyais que ce que je voyais. Et ce que je voyais était l'image d'un chat solide, quoique secoué par une sorte de remords. J'avais toujours été très forte quant au fait d'identifier les sentiments d'une personne. Je m'avançai vers lui. Je ne savais s'il avait envie de parler mais lâchai tout de même un « Bonjour » poli. Au pire, il me dirait de m'en aller. Mais bornée comme je suis, je resterais, quitte à provoquer une bagarre. Ces Terres Libres m'appartenaient autant qu'à lui. Je m'assis à quelques pas à peine de la silhouette sombre. La queue enroulée autour de mes pattes, j'attendais la réponse de mon interlocuteur.
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Etoile Nocturne
C h e f d u C r é p u s c u l e

Etoile Nocturne

INSCRIPTION. : 21/07/2010

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MessageSujet: Re: « PROMENADE SOLITAIRE - libre   « PROMENADE SOLITAIRE - libre Icon_minitimeMer 21 Juil - 22:17



    « Bonjour » fit la chatte en s’approchant et en s’arrêtant à quelques pas du matou. Etoile Nocturne fut si surpris qu’il en releva la tête d’un coup, surpris qu’on lui adresse la parole et qu’on vienne si près de lui. Cependant, il était vaguement gêné, il avait envie d’être seul, et si il ne répondait pas à la… Il la connaissait. Ou du moins ses traits lui disaient quelques choses. Entrouvrant légèrement la gueule et humant l’air, il reconnut l’odeur du Clan de la Lune. Il plongea ses yeux dans ceux d’un bleu aussi pur que le ciel, mais d’une couleur rare, de la guerrière et s’y plongea. Dur de retirer quelque chose de ce regard si particulier. Finalement, il l’examina rapidement. « Etoile Déchue » lâcha t-il finalement après quelques instants de réflexions. Finalement, il se fichait de paraître impoli. Néanmoins, il ajouta cyniquement « Ravi de vous voir. J’ai besoin de me présenter ? Ou non ?» Il se retourna et se mit face à la meneuse adverse. Ne la quittant pas des yeux. Puis, voyant et sentant qu’elle n’avait pas l’intention de bouger, il poussa un soupir inaudible, puis, résigné, s’assit. Soigneusement, il entoura sa queue autour de ses pattes et continua tranquillement son observation, nullement gêné, c’était comme détailler un adversaire. La meneuse de la Lune était petite, et fine, mais elle n’en restait pas moins dangereuse à ses yeux, car Etoile Nocturne avait des défauts, certes, mais l’une de ses rares qualités était qu’il ne sous-estimait jamais qui il avait en face de lui, et il restait toujours méfiant, sur la défensive. Mais bon, là, il allait user du respect que deux meneurs adverses se devaient. Et puis, attaquer la femelle déclencherait une guerre ou autre ennui de ce genre. Il espérait juste qu’elle ne se vexe pas rapidement, comme tant d’autres femelle. Ce n’était pas drôle sinon. Surtout si elle était décidé à rester là. « Alors, dites-moi, à quand est-ce votre prochaine excursion à la Source Eternelle ? » railla t-il avec, sur le bout du museau, un sourire cynique. Pourtant, à part son museau qui affichait cet expression, son visage n’exprimait rien, à part l’ennui, et ce même mystère qui imprégnait ses traits. Être cynique, et mener son Clan, voilà les seules choses qu’il faisait pour oublier, pour essayer d’oublier. Même s’il savait que c’était impossible. Il avait tout perdu. En peu de temps. A cause de lui. Il devait se punir. Fuir le bonheur, la joie, ou tout autre sentiments positifs. De toute façon, malgré les nombreuses rumeurs qui circulaient quand à son passé, personne ne connaissait la vérité, la vraie vérité. Tous ceux qui avaient vu ce qu’il s’était passé étaient morts. Et c’était mieux ainsi. Si les chats avaient connus son passé, cela aurait été une faiblesse, on se serait servi de ça pour le blesser. Et malgré les apparences, Etoile Nocturne était particulièrement sensible, mais il avait durci son cœur. Il agita soudain sa queue, et sortit de ses pensées. C’était ça son problème. Il s’abîmait trop dans ses pensées, et n’arrivait pas à en sortir, même lorsqu’il y avait quelqu’un en face de lui. Mais il n’était pas de ceux qui regrettent ce qu’ils ont fait. Du moins, après qu’il soit devenu un guerrier. Il se retint de poser une autre question moqueuse, il avait trop parler, ce n’était pas bon ça. Lorsqu’il dépassait son quota de mot précis par journée, cela voulait dire qu’il n’était pas bien, et donc dangereux. Encore plus que d’habitude. Une lueur de colère passa dans ses yeux, il ne pouvait pas se défouler, car la chatte qui se tenait devant était une meneuse, et c’était une chatte, et faire du mal à une chatte, sauf pendant une guerre, ou sauf quand c’était une chatte qui l’attaquait en premier, le dépassait. Cela lui faisait revivre un moment qu’il n’avait pas envie de revivre, qu’il voulait oublier sans y parvenir. Il pouvait aussi faire la conversation, « belle journée non ? » Non. C’était ennuyant à mourir. Et de toute façon, la réponse d’Etoile Déchue quand à sa question l’intéressait. Il espérait s’amuser un peu en fait.
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Etoile Déchue
Admine qui mord.
C h e f d e l a L u n e

Etoile Déchue

INSCRIPTION. : 10/07/2010

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MessageSujet: Re: « PROMENADE SOLITAIRE - libre   « PROMENADE SOLITAIRE - libre Icon_minitimeMer 21 Juil - 23:09

    Après une attente presque désespérée, le matou noir daigna tourner la tête. Mais il retint toute parole. Je le détaillai minutieusement, tout comme il le faisait. Fin, élancé. Mais il n'en était pas moins musclé. Sont pelage de jais était lustré, d'un couleur magnifique, mais était truffé de cicatrices; résultat de nombreuses années de combat. Ou peut-être d'un seul vraiment ravageur. Je ne connaissais guère son passé. Je remontai lentement et arrivai à ses yeux, apercevant sans étonnement qu'ils fixaient les miens. Dorés. Couleur chaude qui était en parfaite harmonie avec celle de sa robe. Ils étaient cependant plein de désespoir. Emplis d'un ennui profond, même. A ce demander comment cela était possible étant donné que la vie de meneur était, selon moi, truffée de divers rebondissement; qui peuvent être désagréables, je le conçois. Je cessai de l'observer et me demandai si tout ce noir le représentait également intérieurement. J'eus ma réponse lorsqu'il m'adressa la parole. Enfin. Etoile Déchue. Chaque syllabe de mon nom prononcé sur le même ton. Un ton solennel. Il avait par ailleurs une voix charmante. Quoiqu'aussi froide que les Rochers de Glace. Il tourna l'entièreté de son être vers ma petite personne et s'assit. Copie conforme de ma position. Coïncidence ?! Sa posture me parut être un affront. Une certaine façon de me dire que je l'ennuyais. Mais je m'en fichais. Je resterai là. Qu'il le souhaite ou non. Un sourire béat s'afficha sur son visage. Difficile à percevoir d'ailleurs, à croire qu'il s'efforçait de le cacher. Je contrai cette expression par un mouvement provocateur des oreilles. Simple mouvement, certes, mais qui avait son importance. De toute façon, je savais qu'il n'attaquerait pas. Pas encore. Pas si je ne l'attaquais pas d'abord. Ravi de vous voir. J’ai besoin de me présenter ? Ou non ? Mh. C'est fou ce qu'il semblait ravi. Ses paroles étaient d'une ironie sans pareil. Avec tous les ragots racontés à son sujet, il m’aurait été difficile de ne pas le connaître ...

      - Moi de même, répondis-je d'une voix glaciale, copiant ses précédentes intonations. Il sera inutile de vous présenter, merci tout de même de l'avoir proposé.

    Cette conversation commençait à me plaire. Deux chats, de rangs égaux de surcroît, au même passé douloureux et au même caractère. Je n'étais cependant pas certaine de ma dernière affirmation. Je me corrigeai donc. Non, nos caractères étaient différents. Notre manière de communiquer était, quant à elle, similaire. Ou presque. Je ne pus me retenir de sourire. Malgré tout, je n'arrivai à me détendre; je ne le souhaitais d'ailleurs pas, un ennemi - du Crépuscule, en plus - se trouvait à un mètre à peine de moi. C’était une raison valable, ça. Une lueur de rage traversa ses yeux, à l'instar d'une étoile filante, car il revint sur la défensive un instant après. Ce félin semblait dénué de tout sentiment positif. Mais bon. C'était son problème après tout.
    Je savais qu'il ne parlait guère énormément. C'est ce qui m'étonna lorsqu'il m'adressa une seconde vague de mots. Cyniques, pour ne pas changer. Alors, dites-moi, à quand est-ce votre prochaine excursion à la Source Eternelle ? Très drôle. Inutile de réagir négativement cependant. Je ne perdrai pas la face devant ce mâle sans gênes.

      - A ce que je sache, je n'ai pas à vous dire quand ont lieu mes déplacements. Mais je suis cependant confuse que vous ne puissiez pas le demander vous-mêmes à nos ancêtres.

    Mon ironie n'était certes pas d’un niveau pareil à la sienne. Mais il devait y avoir là des années d'entraînement. Quoiqu'il ne paraissait pas vieux, il semblait fort bien cacher son jeu depuis le début de notre conversation. Mes yeux se braquèrent sur les siens, voilés à présent. Il semblait pensif. Comme plongé dans son passé. Prisonnier des tourments des songes et pensées. Tout comme cela m'arrivait régulièrement. Aucune voix venue d'ailleurs n'était cependant intervenue depuis le début de la conversation. Je ne m'en plaignais pas. C'était agréable de ne pas se sentir sans cesse espionné. La queue du matou claqua dans l'air tel un fouet avant de revenir à sa position initiale, enroulée autour de ses pattes. Ses prunelles d'or parurent récupérer leur éclat mais il semblait toujours ailleurs comme s'il n'avait rien d'autre à faire que d'être ici, en ma compagnie, mais qu'il s'y ennuyait. Profondément. Je me demandai pourquoi je portais tant d'attention à ce qu'il ressentait. Après tout, il n'était pas de mon clan. Je me forçai de penser à autre chose, sans pour autant me détacher de cet étrange félin et tout en conservant ce sourire cinglant que j'affichais depuis le début de notre conversation..
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Pétale de Fraise
L i e u t e n a n t d u
L e v a n t

Pétale de Fraise

INSCRIPTION. : 21/07/2010

« PROMENADE SOLITAIRE - libre Vide
MessageSujet: Re: « PROMENADE SOLITAIRE - libre   « PROMENADE SOLITAIRE - libre Icon_minitimeJeu 22 Juil - 9:39

    'Maman? Maman non, reste encore un peu. MAMAN!"
    Pétale de Fraise se réveilla dans la tannière des guerriers, le pelage mouillé par la sueur.
    *Ce n'était qu'un rêve, pensa-t-elle., un tout petit rêve, comme d'habitude. *
    Depuis que sa mère adoptive était morte, tous les soirs de pleine lune, elle rêvait de sa mère qui mourrait, et ensuite de Murmurre Blanc, qui périssait ensuite.
    Elle chassa se cauchemar de sa pensée. Elle regarda les guerriers qui dormait encore paisiblement. Elle sourit, heureuse d'apprendre que ses amis ne faisaient pas de cauchemar comme elle.
    La Lieutenante sortie de la tannière et regarda son camp vide ett paisible. Pas un chat n'était réveillé. Elle sorrtie du camp pour partir exercer ses coussinets vers le Ponton de Bois.

    Elle marcha longtemps, le soleil se levait petit à petit et tapait sur la fourrure rousse de Pétale de Fraise. Quand elle arrriva à prosximité de sa destination, elle sentie l'odeur de Clans adverse. Deux chats. Un du Clan de la Lune, et l'autre du Crépuscule. Elle examina ces chats, et découvrit qu'il sagissait en fait des Chefs des deux Clans adverses.

    Ils parlaient tous deux sans avoir l'air de se facher. Mais Péttale de Fraise réussi à sentir une pointe d'hostilité entre ces deux chats. Elle s'en doutait, le Clan du Crépuscule et son Clan était jaloux du Clan de la Lune qui pouvait mieux communiquer avec le Clan des Etoiles qu'eux.
    Péttale de Fraise resta caché près de ce buisson feuillue.
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Etoile Nocturne
C h e f d u C r é p u s c u l e

Etoile Nocturne

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« PROMENADE SOLITAIRE - libre Vide
MessageSujet: Re: « PROMENADE SOLITAIRE - libre   « PROMENADE SOLITAIRE - libre Icon_minitimeJeu 22 Juil - 15:27

    « Effectivement, c’est assez embêtant de ne pouvoir communiquer avec eux » acquiesa t-il avec un léger sourire railleur. Sourire railleur mais vrai. Il en fut un instant surpris, mais il décida qu’il aimait le caractère d’Etoile Déchue. C’était sûrement pour ça qu’elle était meneuse d’ailleurs. En plus de ses capacités physiques bien sûr. La matou noir resta quelques instants sans rien dire, à vrai dire, il n’avait pas envie de parler, mais ce silence commençait à devenir pesant, de plus, parler, ce n’était pas son fort. Ecouter et observer, ça il le faisait parfaitement bien. Une brise souffla. Etoile Nocturne se figea – encore plus que d’habitude – et jeta un regard d’alerte à la meneuse, il hocha très légèrement la tête, puis se détendit brusquement, ce qu’il ne faisait jamais. Pourtant ses yeux restaient alertes. Et il écoutait très attentivement ce qui se passait autour de lui. Etoile Nocturne était un bon chasseur, et en l’occurrence, il sentait qu’il y avait quelqu’un. Une guerrière du Levant, vu l’odeur. Mais à vrai dire, c’était difficile à affirmer, car ici, toutes les odeurs, des trois clans se mêlaient ensembles. « Belle journée n’est-ce pas ? » fit-il à la meneuse de la Lune. Chose qu’il n’aurait jamais dit à personne s’il n’avait pas voulu débusquer l’intrus(e). Et d’ailleurs, il n’attendait même pas de réponse. En découvrant la présence du chat, il avait été gêné, alors que finalement, la présence d’Etoile Déchue ne le gênait pas tant que ça finalement, peut-être parce qu’elle était meneuse aussi. Il ne s’ennuyait plus trop à présent, et cet air ennuyé et absent avait disparu de son visage, seul s’y affichait la colère naissante et comme à son habitude, le mystère. Il fit semblant de ne pas avoir remarquer l’intrus(e), et espérait qu’Etoile Déchue ferait de même, à vrai dire, c’était pour cela qu’il lui avait sorti une phrase aussi banale que « belle journée non ? ». Finalement, il en eut assez de faire semblant d’ignorer la présence du chat du Levant. Rapidement, il se leva. Entrouvrit la gueule, et inspira à fond. Une odeur était plus marquée que les autres, celle du Levant. Son instinct ne l’avait donc pas trompé. Un guerrier ou une guerrière du Levant. Cela l’énerva de le savoir, parce que si ça avait été un chat du Crépuscule, il lui aurait dit de déguerpir, et peut-être Etoile Déchue aurait-elle fait de même si ça avait un chat de son Clan. Ou pas. Mais là, il ne pouvait rien faire, à part jouer le grand méchant loup. Et Etoile Nocturne n’était pas quelqu’un de méchant, malgré ce qu’on disait. Il se retourna vers Etoile Déchue, et ferma les yeux. Il entendait les oiseaux chanter, le craquement d’un animal – une proie potentielle- contre un morceau de bois sec. Et plus près d’eux, il perçut un léger froissement contre les feuilles d’un buisson. On aurait pu croire que c’était aussi du gibier, mais, Etoile Nocturne se fiait à son instinct. Et son instinct lui disait d’aller voir. Il rouvrit les yeux, et les ancra dans le buisson. A peine visible, il voyait néanmoins un pelage roux pâle. Il se leva. Et souplement, se dirigea vers le buisson. « C’est impoli de ne pas signaler sa présence. Seuls les chatons se cachent ainsi. Et c'est un comportement lâche. » fit-il sèchement et froidement. Il était furieux contre l’inconnue à vrai dire, c’était un comportement digne d’un lâche, et il détestait les lâches, tout comme les traîtres. Il revint se planter devant Etoile Déchue, toujours à quelques pas par contre, et s’allongea carrément, soudain de mauvaise humeur. Il posa sa tête entre ses pattes croisées devant lui, la tourna légèrement puis fusiller du regard le buisson. Visiblement, il n’aurait pas la journée qu’il avait espérer avoir. Rester tranquille. Il étouffa un soupir, et un bref instant, pensa que le seul point positif, c'est qu'il en avait oublié la chaleur étouffante qui régnait.
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Etoile Déchue
Admine qui mord.
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Etoile Déchue

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MessageSujet: Re: « PROMENADE SOLITAIRE - libre   « PROMENADE SOLITAIRE - libre Icon_minitimeJeu 22 Juil - 19:45

    Sa réponse fut accompagnée d'un sourire railleur. Pour ne pas changer. Nous restâmes ainsi à nous observer mutuellement durant de longues secondes. Elles auraient par ailleurs été des heures que cela ne m'aurait pas paru différent. Pourquoi n'avais-je jamais adressé la parole à Etoile Nocturne ? Nous nous étions pourtant rencontrés quelques fois. Même en dehors des assemblées. Peut-être que, sous cette carapace de mâle solide et froid se cachait un être émotif et vulnérable. Non. Vulnérable n'était pas le mot. Je dirais plutôt timide. Parce que, peu importe ses gestes, il paraissait toujours étrangement mal à l'aise. A l'instar du meneur, je ne laissais rien paraître sur mes traits, quelque fut mon mal-être. Les seuls sentiments que je ne me forçai pas à masquer étaient la joie et le bonheur; je ne savais cependant si cela était identique à lui. Ces uniques émotions que je ne ressentais que très rarement. Dommage pour moi, mais c'était ainsi. Mais en ce moment, le masque de pierre que je m'étais forgée au cours des années était à moitié soulevé. Le sarcasme de ce presqu'inconnu me plaisait. Mais les chats de clans adverses ne sont pas autorisés à se voir. Même en toute amitié. De toute façon nous n'étions pas amis. Et je ne souhaitais pas le devenir. J'étais fort bien dans ma solitude.
    Le vent se leva, effleurant mon visage angélique et ébouriffant mon pelage jusque là si lisse et lustré. J'ouvris la bouche et inhalai l'air frais. Enfin. Techniquement, il aurait dû être frais. Là il était empli de nos deux odeurs, accompagnées d'une troisième. Elle était difficile à déchiffrer étant donné que toutes ces fragrances étaient mélangées. Ma queue fouetta l'air quand je reconnus le clan du Levant. Pas moyen d'être tranquille sur ces terres ! Si je ne prenais pas tant mon rôle au sérieux, je serai déjà devenue solitaire depuis longtemps. Ils sont libres eux. Libres d'aller où ils le souhaitent, libres de parler avec qui ils le veulent. Et libres du clan des Etoiles, aussi. « Calme-toi, Déchue, ce n'est qu'une simple guerrière. » Ma mère. Encore. Mes yeux me picotèrent, tandis qu'une boule se formait dans ma gorge. Je déglutis, malgré la douleur. Mon interlocuteur me fit un signe de tête qui aurait été imperceptible pour tout qui ne nous connaissait pas. Et pour toute personne n'ayant pas un sens de l'observation aussi poussé que le mien. Il avait donc lui aussi perçut l'inconnu. Je tendis l'oreille : le vent, nos deux respirations, le battement du cœur d'une proie potentielle et un craquement. Le craquement que provoquait le poids d'une patte féline sur du bois sec. Quel vacarme. Le bruit venait de mon dos mais je ne me retournai pourtant pas. Je savais que, si l'intrus approchait encore, soit le meneur noir l'apercevrait - comme il semblait l'avoir déjà fait étant donné ses yeux rivés sur les buissons derrière moi -, soit je l'entendrais.
    Après une infime question sur la beauté du matin, inutile, le chat aux yeux d'or se leva d'un mouvement empli de souplesse et s'adressa à l'inconnu. C’est impoli de ne pas signaler sa présence. Seuls les chatons se cachent ainsi. Et c'est un comportement lâche. Moi, je ne bougeai d'un poil, ce n'était nécessaire. Il revint à mes côtés, le regard voilé de haine. A mon tour, je me dressai et me retournai, le tout en un seul mouvement. A pas feutrés, je m'avançai vers l'inconnue. Pétale de Fraise. Elle était tapie là, comme un chaton jouant à l'espionnage, pour reprendre les mots d'Etoile Nocturne.

      - Pétale de Fraise, prononçai-je en détachant chaque syllabe, la tête haute. En tant que lieutenante, ne sais-tu pas qu'il n'est pas convenable d'écouter les conversation sans signaler sa présence ? Le clan du Levant a encore beaucoup à apprendre, il me semble.

    J'avais été arrogante. Comme à chaque fois que quelqu'un me dérangeait. Surtout des personnes comme elle, des lâches. Je revins à ma place initiale non sans l'avoir toisée une dernière fois. J'esquissai un sourire au chef adverse, ravie de notre bonne entente sur ce coup là. Maintenant qu'allait faire la chatte au regard d'émeraude ? Déguerpir ou se joindre à nous ? J'espérai que la première option était la bonne.
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Pétale de Fraise
L i e u t e n a n t d u
L e v a n t

Pétale de Fraise

INSCRIPTION. : 21/07/2010

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MessageSujet: Re: « PROMENADE SOLITAIRE - libre   « PROMENADE SOLITAIRE - libre Icon_minitimeSam 24 Juil - 15:24

    Un silence se posa un instant. Le chef du clan du Crépuscule s'approcha de la cachette de la lieutenante.
    C’est impoli de ne pas signaler sa présence. Seuls les chatons se cachent ainsi. Et c'est un comportement lâche.dit-il.
    Pétale de Fraise s'enfonça encore plus dans sa cachette, croyant ainsi qu'elle pourrait enlever cette humiliation qu'elle venait de subire. Mais rien ne l'enleva, et encore moins les paroles de Etoile Déchue.
    En tant que lieutenante, ne sais-tu pas qu'il n'est pas convenable d'écouter les conversation sans signaler sa présence ? Le clan du Levant a encore beaucoup à apprendre, il me semble.avait-elle dit.
    Il ne fallait plus reculer. Sois il fallait réparer sa lachetée en sortant du buisson et aller voir les chefs des deux clans adverses, sois il fallait courir à toutes pattes avec l'espoir qu'à la prochaine assemblée sa loyautée et son courrage ne soient pas remis en cause. Elle préféra alors la première option, et sorta donc du buisson la tête basse. Elle ne la releva que lorsqu'elle fut devant ses supérieurs. Elle s'assit, et dit:
    -Je le sais Etoile Déchue, mais...(elle rebaissa sa tête essayant de trouver une excuse valable pour cette situation. Elle releva sa tête, ayant trouver le bon mensonge)Mais je ne voulais pas vous déranger dans votre discussion. Je ne voulais pas vous couper, ni vous déranger. Je n'attendais que le bon moment pour passer.
    Elle se félicita intérieurement d'avoir raconter un mensonge aussi utile.
    -Mais, ne vous inquiétez pas, je ne suis là que depuis peu de temps.
    Voulant changer au plus vite de sujet, elle dit:
    -Hier , j'ai remarqué que des Bipèdes étaient venus marcher. Ils sont repartis heureusement, mais j'ai peur qu'ils ne reviennent et beaucoup plus nombreux.
    C'était un sujet complètement inutile à aborder, mais c'était le seul qui lui était venu à l'esprit en premier.
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