Première rencontre (PV Mélodie Interdite)

.PREMIERE.RENCONTRE.

-Nuage du Matin! Attention!
Je me retourna vers l'origine du bruit, mais ce que je vis à la plaçe d'un chat, c'était des flammes. Des flammes qui dansaient, encerclaient, avançaient. Des flammes qui terrorrisaient. Mais ce qui me terrorrisait, surtout, c'est que j'étais la seule présente. A part moi, il n'y avait personne. Je me trouvais au camp du clan du Crépuscule. J'étais effrayée, horrifiée. Mais où étaient-ils tous passés? Et d'où venait cette voix? Tout d'un coup, une flamme plus grosse et plus imposante que les autres prit la tête du feu. Elle avançait dangereusement, en faisant des bruits qui glaçaient le sang. Je recula, recula, mais quelques secondes plus tard je poussa un cri de terreur. Les flammes étaient aussi derrière moi! Je sentais leur chaleur, elle était tout près! Le feu se rapprochait, il n'y avait plus d'isue, dans quelques secondes j'allais rejoindre le clan des Etoiles.

Je me réveilla en sursaut, et sentit quelque chose de mouillé. Et ce quelque chose, c'était ma litière. Il faut dire que j'avais tellement transpiré! J'était énervée. Je faisais ce rêve, ou plutôt ce cauchemar, déjà depuis quelques jours. Au lieu d'essayer de me rendormir, car je savais que de toute façon je n'y arriverais pas, je sortis prendre un bon bol d'air. Je regarda le ciel, songeuse. C'était maintenant la faim de la saison des feuilles vertes, le temps allait à tout moment se rafraîchir. Le ciel était gris, recouvert de nuages, il allait donc pleuvoir aujourd'hui. Je soupira. Ca faisait quelques jours déjà qu'il y avait de la pluie. Tout d'un coup, mon regard fut attiré par un oiseau, qui voletait dans les branches d'un arbre qui se trouvait à côté du camp. Je savais que je ne pouvais pas quitter le camp, mais je ne réfléchis pas longtemps: je me lança à la poursuite de l'animal. Malheureusement il s'envola, mais j'eût l'idée d'aller chasser, enfin plutôt d'aller essayer de chasser. Je savais qu'il fallait emprunter le petit sentier qui allait je ne sais où, car j'avais observé que ça où allaient les guerriers quand ils allaient chasser. Je trotinais donc, en étant mi-inquiète si les autres découvriraient que j'avais disparu. Mais je me résonna, et une petite voix me dit dans ma tête: "Mais non, il ne vont pas le remarquer, et puis de toute façon, tu ne pars que pour une courte durée.", ce qui me rassura. Devant moi, il y avait un grand et vieux chêne, qui m'intrigua. Je le contourna en me demandant depuis combien de temps il était déjà là, lui. Et puis, quelques minutes plus tard, une odeur me vaint à la bouche, c'était sûrement une odeur de gibier. Je m'approcha, tout doucement. Evidemment, je ne savais pas comment m'y prendre, car mon entraînement n'avait pas encore commencé. Mais bon, je tenta quand même. Je sentis que je me rapprochais de la proie. Mon coeur battait la chamade, j'étais tellement excitée! Ma première proie! Je glissa la tête entre deux feuilles, et je vit une petite bestiole, en train de grignoter je ne sais quoi.

INSCRIPTION. : 26/08/2010 FICHE DU MINOU. Relations: Bzzzzzzzzzzzzz ... xD

Rah la la... Quelle dure vie de vagabonder entre les buissons pendant toute une journée... En même temps, pourquoi t'as voulu devenir un chat sauvage ?

Je marchais lentement dans les fougères, attendant que le vent m'apporte l'odeur d'un éventuel gibier. Gros ou pas, fallait que ca me calle l'estomac, sinon j'allais vous faire une crise de... merde, j'ai oublié le nom. Bref, j'avais fait et ça pouvait se comprendre : deux jours à errer ici et là à attendre une signe de vie. T'parles d'une vie, aussi ... Pff ! Et mon frère qui c'était perdu je ne sais où ! Raaaaah ! Déprimant, vraiment.

Alors, le vent m'emenna quelque chose dans ma direction, comme si l'insulter lui aurait fait plaisir. Avec ça, j'avais dû ammasser un bon paquet de mauvais karma ... Oui, on en termine avec les superstitions et on y fonce, y reste plus beaucoup de temps ! L'odeur étai celle d'une souris quelconque. Un campagnole, il me semble. Cela me mmit l'eau à la bouche. Sans attendre, je courais vers la direction que mon instint indiquait, traversant bruyères et flaques d'eau. En parlant d'eau, y'avait pas une rivière, dans le coin, histoire que je me désaltère ? Bondissant vivement, j'arrivais bientôt là où je voulais allez.

Simplement, mais bonnement, le vent était dans ma figure, me gênant quelque peu dans ma galopade -j'sais pas si ce mot existe-. Je courais à vive allure, en utilisant la tactique que je m'étais enseignée moi-même pour courir tout en gardant son énergie. Je sautais dans un fourré et regardais autour de moi : rien de rien. Hum ... C'était pas normal, ce silence. L'effluve persistait et j'en venais à me demander si quelqu'un n'avait pas chaparder la souris à ma place. Vexant. Vraiment. Sincèrement. Double-Raaaah ! Je recommençais ma course en travers la végétation. Pff ! Pff ! Pff ! Et re-Pff !

LA !

Quoi "là" ? A oui, ça ... Mon instinct me disait de m'arrêter. C'est ce que je fis, avev une lenteur considérée, mais juste parce que je voulais vérifier quelque chose. La souris était LA ! Je sautais vers elle à la vitesse de l'éclair, sans me demander si le vent venait dans mon dos, mais j'vais pas le temps de me demander ça... Mon estomac criait famine ! Je l'achevais d'un coup de griffes avant de m'asseoir tranquillement et de commencer à la dévorer, gentiment, sans rien demander à personne ...

Et pourtant ...

Courir et re-courir ... Dis-moi, frérot, on fait un maraton ? Ta ... Hum, tu comprends.

J'étais tellement contente d'avoir trouvé une proie, que je ne réfléchissa même pas à comment j'allais l'attraper. Je bondis tout simplement. Mais avant que je re-touche le sol, une boule de poils blancs sortit du buisson. Un chat! Il planta ses griffes dans la souris. J'étais tellement surprise que je ne put m'empêche de crier: "Hé!"

Et puis BADABOUM! Je sentis la douleur m'envahir. J'étais tombée par terre! Sur les fesses! Mais pourquoi je n'étais pas tombée sur la chatte? J'ouvris mes yeux, que j'avais fermé, et je vis le chat, qui m'observait, et qui semblait très fort en colère. Aiaiaie. J'écarquilla les yeux, de peur. Comment allais-je m'en sortir? Ce chat était adulte, et pouvait sans problème me transformer en chair à corbeau. Je restais là, pétrifiée, n'osant plus bougé. Quelle idée stupide d'avoir quitté le camp! Nous nous observions là pendant au moins 20 secondes, ce qui me paraissait aussi long que 2 minutes! Finalement, je pris mon courage à deux mains, et dit d'une petite voix:
"Euh... désolée. Euhm... Je savais pas que t'étais là..."

Maintenant, il ne restait plus qu'à espérer. Espérer que l'autre me laisserait la vie sauve. Mais avant que cette décison ne fut prise, une grosse goûte s'écrasa sur mon nez. Oh non, pas ça! Je regarda vers le haut, et vit qu'il y avait un trou dans les feuillages des arbres, juste au-desus de moi. Je recula, histoire de ne plus être en-dessous du trou, après qu'une deuxième goûte ait atteint mon dos.